Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Parties de Total War Shogun 2
15 septembre 2013

Victoire Uesugi

Voici venu le temps de conter comment le clan Uesugi a unifié le Japon et comment son seigneur, Uesugi Kenshin, est entré dans la légende.

Notre histoire commence en 1545. A cette époque, les Uesugi forment un clan faible : ils ne dominent qu’une seule province, Echigo, bien que celle-ci soit étendue et assez prospère ; ils sont par ailleurs divisés par une querelle de succession au sein du clan. A la mort du seigneur Uesugi, certains vassaux décidèrent de soutenir les prétentions d’Uesugi Kenshin, un lointain parent du défunt seigneur, contre celles de son héritier légitime, faible de corps et d’esprit. S’ensuivit une guerre civile entre les deux factions. En cette année 1545, Kenshin mena ses troupes à la victoire lors de la première bataille de Nagaoka, une victoire qui lui permit d’unifier le clan sous sa bannière.

Le clan unifié, Kenshin lança de grands travaux en Echigo, modernisant les routes, agrandissant le port, augmentant les fortifications de son château. Il ne négligea pas par ailleurs d’enrôler des troupes pour attaquer le clan Jinbo d’Etchu avec qui son clan était en guerre depuis plusieurs années déjà. La campagne contre ce clan fut aisée, Kenshin assiégea le château du clan ce qui força le daimyo adverse à une sortie désespérée au cours de laquelle il fut défait.

Uesugi Kenshin porta ensuite son attention sur la province de Kosuke. Celle-ci était le fief de fidèles vassaux des Uesugi mais ils avaient été attaqués et détruits par le clan Satomi, alors que les Uesugi étaient en campagne contre les Jinbo. Kenshin mena donc ses armées contre le clan Satomi et les chassa de Kosuke.

En 1549, le clan Uesugi était donc à la tête de trois provinces. Il semblait fort prospère et son influence s’étendait jusqu’à la lointaine île d’Ezo avec qui il entretenait des relations commerciales. Le clan était cependant plus faible que jamais en raison de l’existence d’une puissante coalition : les clans Takeda, Hojo et Imagawa s’étaient alliés et avaient conquis plus d’un cinquième du Japon en contrôlant chacun quatre ou cinq provinces, dont l’essentiel du Kanto. Le clan Imagawa avait même écrasé les puissants clans Tokugawa et Oda. La menace pour le clan Uesugi était réelle et il aurait été incapable de lutter seul contre une telle coalition. C’est pourquoi le clan se rapprocha de la famille Satake qui était à la tête de trois provinces et entretenait des relations plus que tendues avec ses voisins Hojo.

Dès la fin de l’année 1549, la guerre tant redoutée éclata : les Hojo déclarèrent la guerre aux Satake qui appelèrent à l’aide les Uesugi, qui répondirent à l’appel. Les Hojo étaient de leur côté soutenus par Takeda Shingen qui souhaitait s’emparer des domaines Uesugi. Par chance pour les clans Uesugi et Satake, le clan Imagawa restait pour l’heure en dehors du conflit.

Uesugi Kenshin, ne sachant où Shingen déciderait de frapper, rassembla toutes ses forces dans son château d’Echizen, ne laissant que de très faibles garnisons dans les provinces de Kozuke et d’Etchu. Grand bien lui en pris car, dès le printemps 1550, Takeda Shingen lançait son armée d’élite sur les terres Uesugi et marchait directement sur l’Echizen depuis le nord de la province de Shinano. C’est alors qu’eut lieu la seconde bataille de Nagaoka.

Les forces des Takeda étaient légèrement supérieures en nombre à celles des Uesugi, de dix pourcents environs. Les Takeda jouissaient d’une meilleure puissance de feu car ils disposaient de samouraïs armés d’arc tandis que les archers Uesugi n’étaient que de simples ashigaru. Les Takeda avaient également l’avantage de disposer de quelques unités de cavalerie, ce dont étaient démunies les forces des Uesugi. Toutefois, les Uesugi pouvaient compter sur leur infanterie, moins nombreuse mais plus puissante que celle de leurs adversaires, notamment en raison de la présence de moines bouddhistes et de samouraïs équipés de yari dans ses rangs. En outre, Kenshin eut l’intelligence d’attendre que son adversaire prenne l’initiative : l’impétueux Takeda Shingen, confiant suite à ses nombreuses conquêtes, lança sans attendre l’assaut du château Uesugi. Les forces de Kenshin étaient puissamment retranchées et décimèrent les vagues successives d’ashigarus que Takeda Shingen envoyait escalader les murs du château. Bien qu’elle faillit plier à deux reprises, l’armée Uesugi tint le choc avant de lancer une sortie qui surprit l’armée Takeda. A la fin de la journée, la victoire des forces Uesugi était totale. Certes, un bon tiers de leur armée gisait sur le champ de bataille. Mais, en face, l’armée Takeda avait été entièrement exterminée. Mieux encore, Takeda Shingen et son frère comptaient parmi les victimes. Le clan Uesugi venait de remporter l’une des batailles les plus importantes de son histoire.

Après quelques mois de repos, bien nécessaire au recrutement de renforts, Kenshin se mit en marche et envahit le nord de la province du Shinano. Ce faisant, il vainquit une armée Takeda commandée par l’héritier de Shingen qui périt lors de la bataille. Le clan Takeda, jadis le plus puissant du Japon, était désormais extrêmement fragilisé et contraint d’adopter une stratégie défensive…

Deux années de guerre furent néanmoins nécessaires pour mettre au pas le clan Takeda, notamment en raison de l’attaque du clan Hojo sur la province de Kozuke. Une fois encore, Uesugi Kenshin démontra toutes ses capacités de stratège en affrontant le daimyo Hojo dans les forêts séparant le Shinano et le Kozuke : bien qu’en infériorité numérique, il utilisa au mieux le terrain boisé pour surprendre les puissantes unités d’archers Hojo. Le daimyo Hojo ayant été tué dans la bataille, son clan se montra plus discret, d’autant plus qu’il devait affronter dans le même temps une offensive Satake. Ce répit permit au clan Uesugi de reconquérir le Kozuke, d’annexer définitivement le nord de la province de Shinano puis de s’emparer du bastion Takeda de Kai. Dans le même temps, Uesugi Kenshin avait ordonné à son frère, resté en Echigo, d’envoyer au gouverneur d’Etchu une unité de samouraïs armés de yari. Le gouverneur d’Etchu, à la tête d’une armée constituée d’ashigarus et de cette unité de samouraïs, put alors marcher sur la province d’Hida et s’en emparer. Le clan Takeda était aux abois et il ne put que livrer une ultime bataille, désespérée, pour tenter de conserver son ultime point d’ancrage, dans le sud de la province de Shinano. Uesugi Kenshin fut sans pitié et vainquit le dernier seigneur Takeda qui se fit seppuku. La victoire du clan Uesugi était totale et ses revenus s’étaient considérablement accrus, ce qui permit à Kenshin de lancer de nouveaux investissements en Echigo et en Echu, tout en renforçant ses garnisons. Uesugi Kenshin dominait à présent dix pourcents du Japon, ce qui faisait de lui le deuxième clan le plus étendu du Japon. Son principal rival semblait être le clan Imagawa, à la tête de onze provinces, qui était pratiquement en mesure de marcher sur Kyoto. Mais pour l’heure, les Uesugi avaient un autre ennemi à vaincre : le clan Hojo…

L’offensive conjuguée des clans Satake et Uesugi contre un clan Hojo affaibli suite à la défaite et à la mort de son daimyo fut une véritable promenade de santé. Le clan Satake, dont le bastion d’Hitachi était fort proche des domaines Hojo, s’adjugea la majeure partie de ceux-ci. L’armée d’Uesugi Kenshin arriva assez tardivement dans la région et dut se contenter du château d’Odawara, en Sagami.

Pour la première fois depuis une quinzaine d’années, le clan Uesugi était en paix. Ses ennemis avaient tous été détruits. A ses frontières se trouvaient des alliés, tels que le clan Satake ou les moines ikko-ikki avec qui le clan avait signé un pacte d’alliance peu de temps auparavant. Le clan Imagawa faisait preuve, quant à lui, d’une neutralité bienveillante, assortie d’importants échanges commerciaux, vis-à-vis des Uesugi. Kenshin profita de ce répit pour développer l’économie de ses domaines, en améliorant l’ensemble du réseau routier et en développant considérablement l’agriculture. Il construisit un imposant port de commerce et une guilde de marchands en Etchu, tout en développant les marchés de la province de Kozuke.

L’accalmie ne fut cependant que de courte durée car Kenshin avait toujours soif de conquête. Il lança une offensive éclair contre le clan Honma de l’île de Sado : tandis que lui-même débarquait sur l’île de Sado à la tête de ses troupes d’élites, son frère Murakage envahissait la pointe septentrionale de la province de Dewa qui était également aux mains des Honma. En quelques mois, ces deux régions prospères étaient aux mains du clan Uesugi. L’attention de Kenshin se tourna alors vers le clan Hatekayama qui voyait d’un mauvais œil l’arrivée de son clan dans le nord d’Honshu.

Avant même que Kenshin ne puisse lancer son attaque envers les domaines des Hatekayama, ceux-ci furent vaincus par le clan Satake. Kenshin s’inquiétait grandement de la montée en puissance de son allié. Désormais, quatre clans se divisaient l’essentiel du Japon : les moines Ikko-Ikki, les Imagawa, les Satake et les Uesugi. Kenshin craignait qu’en cas d’offensive vers le sud, les Satake ne finissent par le trahir, et que les domaines Uesugi soient pris entre le marteau et l’enclume. Pire encore, le clan Satake pouvait facilement marcher sur les provinces clefs d’Echigo et de Sagami et décapiter le clan Uesugi. Kenshin se dit qu’il ne pouvait laisser un ennemi aussi puissant derrière lui s’il marchait vers Kyoto.

Il déclara donc la guerre à ses alliés d’hier. S’ensuivit une longue guerre de quatre années durant laquelle pas moins de cinq armées Uesugi firent campagne. Si la plupart des affrontements qui marquèrent cette guerre furent des sièges et des escarmouches de faible à moyenne ampleur, il convient toutefois de signaler deux batailles critiques. La première eut lieu au début du conflit dans le sud de la province de Mutsu : elle vit Uesugi Kenshin affronter le daimyo Satake dans ce qui restera l’un des plus grands affrontements de samouraïs de cette époque. Les deux armées étaient de taille égales mais celle des Satake était légèrement supérieure en qualité, étant constituée exclusivement de samouraïs. Kenshin pouvait cependant compter sur des renforts venant d’une seconde armée qui, par chance, put prendre l’armée Satake par le flan. La bataille fut extrêmement indécise mais finit par tourner à l’avantage du clan Uesugi. L’armée Satake fut presque anéantie, avec plus de nonante pourcents de pertes tandis que celle des Uesugi était obligée de marquer une pause, avec des pertes de l’ordre de septante pourcents. Cette bataille fut surtout marquée par la mort du daimyo Satake ce qui perturba fortement l’organisation de ce clan. La seconde bataille décisive eut lieu en Kozuke lorsque l’héritier du daimyo défunt tenta de porter le conflit en terre Uesugi. A la tête d’une puissante armée, il lança un assaut sur le château Uesugi de la province de Kozuke, dont la garnison était nombreuse mais essentiellement constituée d’ashigarus (Kozuke étant une province essentiellement commerçante). Le vassal de Kenshinqui commandait la garnison, le général Usami,  fit preuve d’un courage extraordinaire et ses hommes se battirent avec l’énergie du désespoir pour finir par repousser l’offensive ennemie. Après cette deuxième défaite stratégique, le clan Satake ne put que se défendre, tant bien que mal, et finit par capituler.

Le clan Uesugi était plus puissant que jamais. A la tête de vingt provinces, il dominait près d’un tiers du Japon. Le reste du Japon était occupé par les Ikko-Ikki (treize provinces) et les Imagawa (neuf provinces) ainsi que par plusieurs clans de moindre importance qui se partageaient le sud de l’archipel (Choskabe, Ouchi, Itto, Urakami…). Les Uesugi étaient cependant devenus assez impopulaires du fait de leur terrible puissance et de leur attaque d’un clan qui était leur allié peu de temps auparavant. La guerre était loin d’être finie…

Kenshin prit quelques années pour préparer son offensive contre le clan Imagawa. Il devait réorganiser ses garnisons en fonction des nouvelles frontières des domaines Uesugi. Il tenait aussi à renforcer l’économie du clan, s’attendant à de grandes difficultés financières en cas de guerre généralisée. Il harmonisa donc l’agriculture dans l’ensemble de ses domaines, important les pratiques agraires les plus récentes dans les régions qui ne les appliquaient pas encore. Il développa également le réseau routier, les ports, construisit de nouveaux temples bouddhistes et de nouveaux marchés.

Après plusieurs années de préparation, la grande offensive fut lancée, de concert avec les moines Ikko-Ikki qui étaient en guerre depuis plusieurs années avec le clan Imagawa. Sur le plan militaire, la campagne ne posa aucun problème : les armées Imagawa furent véritablement balayées. Sur le plan économique par contre, le clan faillit s’effondrer : la déclaration de guerre au clan Imagawa interrompit bien évidemment les échanges commerciaux que clan entretenait avec les Uesugi, ce qui appauvrit Kenshin. Pire encore, les Imagawa, dont les flottes étaient puissantes, se mirent à piller systématiquement les navires marchands Itto et Ikko-Ikki qui se faisaient route vers les domaines Uesugi. A cela, il faut ajouter un accroissement très rapide et très significatif du territoire, sans que la bureaucratie ne soit en mesure de suivre. Le clan fut très proche de la banqueroute et Kenshin dut se résoudre à augmenter le niveau d’imposition : la mesure passa bien dans les domaines conquis de longue date mais certaines provinces ayant appartenu aux Satake et surtout celles récemment conquises sur les Imagawa furent parcourues par des mouvements d’agitation importante. Usant tantôt de diplomatie tantôt de répression, le clan Uesugi parvint à maintenir la paix dans ses domaines et l’équilibre de ses finances. Seule la province de Mikawa se souleva et porta au pouvoir un Tokugawa, lointain parent de la famille qui régnait jadis sur ces terres. Le général Usami réprima la révolte au terme d’une bataille épique lors de laquelle il périt. Kenshin honora le souvenir de ce général qui, par deux fois, avait joué un rôle décisif dans l’histoire du clan.

Lorsque les Ikko-Ikki s’emparèrent de la province de Settsu, le clan Imagawa fut une fois pour toutes anéanti. La paix était rétablie dans le nord du Japon. Kenshin, qui avait conquis la province d’Omi, était désormais en mesure de marcher sur Kyoto. Le temps pressait car, au sud, le clan Chosokabe montait en puissance : après avoir unifié Shikoku, il avait opéré un débarquement dans le sud d’Honshu et vaincu le clan Ouchi pour ensuite s’attaquer au clan Itto de Kyushu et commencer à grignoter ses domaines. Les moines Ikko-Ikki disposaient également de très vastes domaines et représenteraient des adversaires de poids en cas de conflit. Pour l’heure, seule la prise de Kyoto semblait être un objectif aisé.

La prise de Kyoto ne posa aucun problème aux armées Uesugi bien aguerries. Peu de temps après cette conquête symbolique, l’empereur nomma Uesugi Kenshin shogun et exigea que tous s’unissent sous sa bannière. Malheureusement, les trois clans restants ne l’entendirent pas de cette oreille et refusèrent de ployer le genou devant le nouveau shogun. Les moines Ikko-Ikki rompirent même leur alliance avec les Uesugi.

Les trois clans qui s’opposaient encore au nouveau shogunat étaient divisés politiquement (ils se faisaient la guerre) et religieusement (les Itto étaient chrétiens, les Ikko-Ikki prônaient une forme radicale du bouddhisme, les Chosokabe étaient des bouddhistes shinto traditionnalistes) : Kenshin pensait pouvait profiter de cet avantage. Malheureusement pour lui, ils firent taire leurs divergences de point de vue, signèrent la paix et se liguèrent contre Uesugi Kenshin. Ce dernier ne tarda pas à réagir en s’emparant en quatre années à peine des provinces de Noto, Kaga, Echizen, Yamato, Ise, Iga, Settsu, Tajima et Wakasa, tout en restaurant le clan Sakai à Tamba. Cette campagne contre les Ikko-Ikki ne fut pas la plus aisée, loin s’en faut : par deux fois, Kenshin eut à affronter et à défaire une puissante armée de moines combattants. Ce fut toutefois son frère qui eut un rôle décisif en défendant héroïquement le château d’Osaka, dans la province de Settsu, face au daimyo Chosokabe à la tête de sa plus puissante armée.

En 1578, au terme d’une douzaine d’années de guerre, le parti des Ikko-Ikki fut anéanti par le clan Uesugi, suite à la chute de son dernier bastion dans la province d’Iwami. Lentement mais sûrement, le clan Uesugi avait grignoté le vaste territoire de ses ennemis, installant ses propres vassaux ou restaurant, çà et là, des seigneurs locaux (Amako, Urakami et Mori) à condition qu’ils jurent fidélité à Kenshin. Pour assurer définitivement la loyauté de ces nouveaux vassaux, Kenshin leur offrit ses filles en mariage, scellant définitivement les liens qui uniraient ces différents clans. Cette douzaine d’années avait également permis au clan de pérenniser sa situation économique en développant et en mettant en place de nouvelles théories économiques qui assurèrent une croissance certaines aux différentes villes sous son contrôle. La sécurisation des mers, conséquence directe de la construction massive de flottes qui caractérise cette époque, renforça également considérablement la stabilité économique du clan. Enfin, Kenshin s’efforça d’unifier religieusement ses domaines en répandant partout le bouddhisme shinto, en érigeant de nouveaux monastères et en recrutant massivement des moines prédicateurs. En cette année 1578, plus rien ne semblait pouvoir arrêter le clan Uesugi… Seuls les clans Chosokabe et Itto, fortement affaiblis, se trouvaient encore sur son chemin.

En 1580, le clan Itto fut écrasé par Kenshin et son fils, après qu’ils eussent opéré un débarquement sur l’île de Kyushu. Le clan Uesugi s’empara par la même occasion du monopole du commerce avec la Chine, la Corée et l’Indochine. Parallèlement, les vassaux Mori du clan débarquaient en Hyuga et en Bungo et en chassaient les Choskabe qui n’y avaient laissé que de faibles garnisons. En 1582, Uesugi Kenshin lança l’assaut final sur le clan Chosokabe, le seul à encore lui opposer une résistance. Lorsque son frère s’empara du château de Sanuki et se mit à marcher sur Tosa, le clan Chosokabe finit capituler.

Kenshin ne leur concéda que les provinces de Tosa et d’Iyo, confisquant le reste de leurs domaines pour les offrir à son frère qui l’avait loyalement servi. Il ajouta à ses domaines la moitié de l’île de Shikoku (Awa, Sanuki) et l’île d’Awaji. Il divisa les provinces situées au sud du Mimasaka entre ses différents vassaux et divisa le reste d’ Honshu entre ses fils et ses loyaux généraux. Lui-même supervisait tous ses vassaux depuis son immense château de Nagaoka, dans la province d’Echigo. Uesugi Kenshin, ce général d’exception, était parvenu, au terme de trente-sept années harassantes de combats, à unifier le Japon sous une seule et même autorité. L’empereur lui en était reconnaissant et reconnut son pouvoir en attribuant le titre de shogun à son fils aîné, lorsqu’il décida d’abdiquer des fonctions en 1587 afin de consolider l’avenir de sa dynastie. Une nouvelle page de l’histoire du Japon était à écrire…

Publicité
Publicité
Commentaires
Parties de Total War Shogun 2
Publicité
Archives
Publicité